Loge François ARAGO & La Franc-maçonnerie.
Aucun élément à afficher
1. MUTEL Elisabeth Le 12/12/2014
Trois fois Huzza aux "Nouveaux Constructeurs" de ce troisième Millénaire qui confirment La Gloire au ...
2. Francky Le 25/10/2014
salut les ouvriers du bâtiment. Suis un ptit nouveau!!! Pas sur les chantiers ou je maçonne grave.Certains ...
3. Marthe Le 31/05/2014
Bravo L'artiste, tu nous enrichis pour le plaisir des yeux. On ressent beaucoup de passion pour son ...
4. filou Le 27/05/2014
ce livre d'or ou ce livre dort, petit rappel a l'age de l'or il fallait le fer ( faire ) alors taillons ...
5. Philippe MERIC Le 25/05/2014
Bravo pour ce site et longue vie à lui. Fraternellement,
6. Raymond Le 20/05/2014
Cela démystifie le soit disant complot Judéo-Maçonnique . Il y des individus qui sont complètement à ...
7. Un des Fils de Cheops Le 06/04/2014
Félicitations pour ce site et longue vie à lui. Je ne manquerai pas de le faire connaitre à mon "vieil ...
8. LE PARVIS DU MYOSOTIS Le 05/04/2014
Tout simplement et très Fraternellement : Bravo pour ce site. Pierre
Auteur | |
---|---|
# 30/07/2015 à 11:53 francky | |
![]() |
La Loge mère, par Rudyard Kipling, (1865-1936) Ecrivain britannique, auteur de romans, de poèmes et de nouvelles qui ont essentiellement pour toile de fond l'Inde et la Birmanie sous la domination britannique. L'un de ses plus célèbre écrit est "tu seras un homme mon fils" http://legissa.ovh/tu-seras-un-homme-mon-fils.html Il y avait Rundle, le chef de gare, Beazelay, des voies et travaux, Ackman, de l’intendance, Donkin, de la prison, Et Blacke, le sergent instructeur, Qui fut deux fois notre Vénérable, Et aussi le vieux Franjee Eduljee, Qui tenait le magasin « Aux Denrées Européennes ». Dehors, on se disait : « Sergent !, Monsieur !, Salut !, Salaam ! », Dedans, c’était « Mon Frère », et c’était très bien ainsi. Nous nous rencontrions sur le Niveau et nous nous quittions sur l’Équerre, Moi, j’étais Second Diacre dans ma Loge-Mère, là-bas ! Il y avait encore Bola Nath, le comptable, Saül, le Juif d’Aden, Din Mohammed, du bureau du cadastre, Le sieur Chuckerbutty, Amir Singh, le Sikh, Et Castro, des ateliers de réparation, Le Catholique romain ! Nos décors n’étaient pas riches, Notre temple était vieux et dénudé, Mais nous connaissions les anciens landmarks Et les observions scrupuleusement. Quand je jette un regard en arrière, Cette pensée souvent me revient à l’esprit : Au fond, il n’y a pas d’incrédules, Si ce n’est peut-être nous-mêmes ! Car tous les mois, après la tenue, Nous nous réunissions pour fumer (Nous n’osions pas faire de banquets de peur d’enfreindre la règle de caste de certains frères) Et nous causions à cœur ouvert de religions Et d’autres choses Chacun de nous se rapportant Au Dieu qu’il connaissait le mieux. L’un après l’autre, les Frères prenaient la parole Et aucun ne s’agitait. Jusqu’à ce que l’aurore réveille les perroquets Et le maudit oiseau porte-fièvre ; Comme après tant de paroles, Nous nous en revenions à cheval, Mahomet, Dieu et Shiva Jouaient étrangement à cache-cache dans nos têtes. Bien souvent depuis lors, Mes pas errants au service du gouvernement, Ont porté le salut fraternel De l’Orient à l’Occident Comme cela nous est recommandé, De Kohel à Singapour. Mais comme je voudrais les revoir tous Ceux de ma Loge-Mère, là-bas ! Comme je voudrais les revoir, Mes Frères noirs ou bruns, Et sentir le parfum des cigares indigènes Pendant que circule l’allumeur, Et que le vieux limonadier Ronfle sur le plancher de l’office, Et me fait retrouver Parfait Maçon Une fois encore dans ma Loge d’autrefois. Dehors, on se disait : « Sergent !, Monsieur !, Salut !, Salaam ! » Dedans, c’était : « Mon Frère », et c’était très bien ainsi. Nous nous rencontrions sur le Niveau et nous nous quittions sur l’Équerre, Moi, j’étais Second Diacre dans ma Loge-Mère, là-bas ! Rudyard Kipling (30 décembre 1865 à Bombay – 18 janvier 1936 à Londres) jusqu'ou peut-on placer la barre pas trop haut? J'ai le complexe d'Icare. Certes courageux mais pas téméraire |