les maladies de l'ame selon Platon

Auteur  
# 27/02/2015 à 17:55 marthe
Les maladies de l'âme
Deux sortes de maladies de l'âme : la folie et l'ignorance.

Comment conserver la santé ?

En gardant la proportion entre l'âme et le corps :
Quand l'âme est plus forte que le corps, elle le secoue et le remplit de maladies ; si le corps est plus fort que l'âme, il engendre dans l'âme l'ignorance.
Exercer le corps par la gymnastique et la marche
Exercer l'âme par la musique et la philosophie

Le devoir essentiel, c'est rendre la partie qui nous gouverne aussi belle et bonne que possible.
Veiller à ce que les mouvements de chaque âme (les trois parties de l'âme) soient proportionnés et donner à chacune la nourriture dont elle a besoin.
Carpe Diem
# 27/02/2015 à 18:09 francky
euh!!!!!!! ouai
tu dis "Veiller à ce que les mouvements de chaque âme (les trois parties de l'âme" Tu peux développer STP Suis un béotien en la matière et tout ce que je ne sais pas me tracasse grave, autrement dit à peu prés tout!
jusqu'ou peut-on placer la barre pas trop haut?
J'ai le complexe d'Icare. Certes courageux mais pas téméraire
# 10/03/2015 à 01:10 francky
j'ai trouvé

La division tripartite de l'âme selon Platon
Jacques Dufresne
L'influence de la conception grecque de l'âme s'étend jusqu'à l'époque contemporaine.
L'idée d'une division tripartite existe sous plusieurs variantes dans la tradition occidentale, depuis les trois âmes d'Aristote végétative, animale, intellective jusqu'au ça, au moi et au surmoi de Freud. L'un des ouvrages marquants de cette fin de millénaire, Le dernier homme ou la fin de l'histoire, de Francis Fukuyama, est tout entier construit autour de la division tripartite de l'âme telle que décrite par Platon dans l'Antiquité et Hegel au XIXe siècle.

C'est à Platon, plus précisément à son grand ouvrage intitulé La République, que l'on remonte toujours pour trouver le modèle de la division tripartite de l'âme. «Mais ce qui est difficile, écrit-il, c'est de décider si tous nos actes sont produits par le même principe ou s'il y a trois principes chargés chacun de leur fonction respective, c'est-à-dire si l'un de ces principes qui est en nous fait que nous apprenons (Noos), un autre que nous nous mettons en colère (Thumos), un troisième que nous recherchons le plaisir de manger, d'engendrer... (Epithumia).»1Voici donc de nouveau la tête, le cœur et le ventre, la tête étant le lieu de la raison, de la pensée, le ventre celui du désir. Il ne faudrait toutefois pas limiter le cœur à la colère au sens que nous donnons à ce mot. Le Thumos est en réalité le siège du courage, du sentiment de dignité, de fierté.

Avec une rigueur étonnante, Platon démontre que les divers actes que nous posons ne peuvent s'expliquer que si nous postulons l'existence de ces trois principes. Il fait correspondre ensuite chacune des trois parties de l'âme aux trois classes de sa cité idéale: la tête est associée aux gouvernants, le cœur aux guerriers, le ventre au peuple. C'est l'âme individuelle qui doit retenir notre attention. La formation consistera à faire régner l'harmonie entre les trois parties. Cette harmonie est aussi appelée justice. L'âme juste est celle où chacune des trois parties occupe sa vraie place dans un ensemble harmonieux: «L'homme juste ne permet pas que les trois principes de son âme empiètent sur leurs fonctions respectives; il établit au contraire un ordre véritable dans son intérieur, il se commande lui-même, il harmonise les trois parties de son âme absolument comme les trois termes de l'échelle musicale, le plus élevé, le plus bas, le moyen, et tous les tons intermédiaires qui peuvent exister; il lie ensemble tous ces éléments et devient un, de multiple qu'il était; il est tempérant et plein d'harmonie, et dès lors, dans tout ce qu'il entreprend, soit qu'il travaille à s'enrichir, soit qu'il soigne son corps, soit qu'il s'occupe de politique, soit qu'il travaille avec des particuliers, il juge toujours et nomme juste et belle l'action qui maintient et contribue à réaliser cet état d'âme, et il tient pour sagesse la science qui inspire cette action; au contraire, il appelle injuste l'action qui détruit cet état, et ignorance l'opinion qui inspire cette action.»2
Notes
1 et 2: Platon, la République, traduction Émile Chambry, Société d'édition des Belles Lettres, Paris 1961, 443 d.

(J.D.)
jusqu'ou peut-on placer la barre pas trop haut?
J'ai le complexe d'Icare. Certes courageux mais pas téméraire
# 17/03/2015 à 19:18 marthe
tes recherches sont fructueuses...Apres une réflexion approfondie, on peut faire une analyse sur les divers actes en les répertoriant scrupuleusement: être en harmonie c'est être relié continuellement avec le cosmos...
Carpe Diem
Répondre à ce message
 

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site