prière à Dieu de voltaire

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# 07/12/2014 à 08:16 francky
Ce n’est donc plus aux hommes que je m’adresse ; c’est à toi, Dieu de tous les êtres, de tous les mondes et de tous les temps : s’il est permis à de faibles créatures perdues dans l’immensité, et imperceptibles au reste de l’univers, d’oser te demander quelque chose, à toi qui a tout donné, à toi dont les décrets sont immuables comme éternels, daigne regarder en pitié les erreurs attachées à notre nature ; que ces erreurs ne fassent point nos calamités. Tu ne nous as point donné un cœur pour nous haïr, et des mains pour nous égorger ; fais que nous nous aidions mutuellement à supporter le fardeau d’une vie pénible et passagère ; que les petites différences entre les vêtements qui couvrent nos débiles corps, entre tous nos langages insuffisants, entre tous nos usages ridicules, entre toutes nos lois imparfaites, entre toutes nos opinions insensées, entre toutes nos conditions si disproportionnées à nos yeux, et si égales devant toi ; que toutes ces petites nuances qui distinguent les atomes appelés hommes ne soient pas des signaux de haine et de persécution ; que ceux qui allument des cierges en plein midi pour te célébrer supporte ceux qui se contentent de la lumière de ton soleil ; que ceux qui couvrent leur robe d’une toile blanche pour dire qu’il faut t’aimer ne détestent pas ceux qui disent la même chose sous un manteau de laine noire ; qu’il soit égal de t’adorer dans un jargon formé d’une ancienne langue, ou dans un jargon plus nouveau ; que ceux dont l’habit est teint en rouge ou en violet, qui dominent sur une petite parcelle d’un petit tas de boue de ce monde, et qui possèdent quelques fragments arrondis d’un certain métal, jouissent sans orgueil de ce qu’ils appellent grandeur et richesse, et que les autres les voient sans envie : car tu sais qu’il n’y a dans ces vanités ni envier, ni de quoi s’enorgueillir.
Puissent tous les hommes se souvenir qu’ils sont frères ! Qu’ils aient en horreur la tyrannie exercée sur les âmes, comme ils ont en exécration le brigandage qui ravit par la force le fruit du travail et de l’industrie paisible ! Si les fléaux de la guerre sont inévitables, ne nous haïssons pas, ne nous déchirons pas les uns les autres dans le sein de la paix, et employons l’instant de notre existence à bénir également en mille langages divers, depuis Siam jusqu'à la Californie, ta bonté qui nous a donné cet instant.
jusqu'ou peut-on placer la barre pas trop haut?
J'ai le complexe d'Icare. Certes courageux mais pas téméraire
# 07/12/2014 à 18:28 MAYA_Bzzz (Modérateur)
C'est bien dommage car je n'y suis pas arrivé.
Si quelqu'un y arrive qu'il me le fasse savoir.
Bon dimanche à tous.
C'est parce que la volonté est libre qu'elle trouve la force de s'opposer au pêché !
# 09/12/2014 à 14:45 Mac_Gyver_Geo_Trouvetou (Modérateur)
Voila Francky,
J'ai récupéré le texte
Je l'ai fait pour toi
Ce qui n'est pas partagé est perdu ! Je suis comme le Philosophe qui Regarde la Mouche se diriger inéluctablement vers la toile d'araignée. Mais chassez le naturel, il reviens au galop... Et je deviens la mouche. Donc il y a encore des aspérités sur la pierre... Je n'aurai jamais fini mon travail et c'est très bien ainsi !
# 10/12/2014 à 00:50 francky
merci le géo
mais trouve tout? C'est un euphémisme vu que comme moi même tu n'a pas pu insérer le fameux texte de cet acteur à la voix éraillé que j'ai dans mon ordinateur. Il me semble que c'est notre frère Pierre Dac mais j'en suis pas sur. Si quelqu'un sait comment l'insérer qu'il me le dise
jusqu'ou peut-on placer la barre pas trop haut?
J'ai le complexe d'Icare. Certes courageux mais pas téméraire
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